Comment définir la confiance en soi ?
« Avoir confiance en soi c’est avant tout se connaître, c’est croire en son potentiel et en ses capacités », selon la définition du magazine psychologie.
Isabelle Filliozat est une psychothérapeute, didacticienne en psychothérapie, conférencière et auteure française. C’est une figure phare de la parentalité positive en France et a d’ailleurs lancé les ateliers Filliozat et une méthode Filliozat, destinés aux parents ou aux professionnels pour leur apporter des informations, et outils qui les aident à améliorer leur quotidien avec les enfants.
Selon elle, la confiance en soi revêt 4 dimensions qui se succèdent les unes après les autres:
1. Le sentiment de sécurité intérieure (aussi appelé confiance de base)
Cette confiance de base se nourrit des touchers des parents au cours de la première année. Il s’agit des regards, des câlins, des baisers et de toutes marques d’attention qui donnent la sensation d’être protégé. Ces attentions, y compris le toucher, sont fondamentales pour favoriser les interactions sociales et la confiance en soi. L’ocytocine (dite l’hormone du bonheur) induit un comportement social à partir d’une stimulation tactile, et pourrait à elle seule nous expliquer la force du toucher.
2. La confiance en sa propre personne, en ses envies et en ses besoins
Les parents connaissent bien cette période, entre 18 mois et 2 ans, l’enfant entre dans la période du « non ». Il se construit et apprend à s’opposer à ses parents en développant sa propre personnalité. Il tend ainsi à se définir en tant qu’individu différent de ses parents, un individu à part entière.
Ainsi, avoir confiance en sa propre personne, c’est aussi avoir confiance en ses émotions et sensations. Même si ce n’est pas toujours facile, pendant cette période, l’enfant a besoin du regard bienveillant de ses parents qui l’autorisent à être différent d’eux. C’est à partir de ce moment que l’enfant peut être et exister pour lui-même.
3. La confiance en ses compétences
C’est à partir de 3 parfois 4 ans, que l’enfant veut faire des choses tout seul. Il sera ainsi important de le soutenir, de l’encourager et de le responsabiliser durant cette période.
Tout en maintenant un cadre sécurisé, on le laissera explorer le monde qui l’entoure en touchant différentes matières, en le laissant se relever seul lorsqu’il tombe. C’est lui apprendre à faire face à des diffciultés, à ses erreurs, c’est le laisser échouer parfois et aussi le laisser recommencer. C’est l’encourager et lui faire des compliments lorsqu’il accomplit des nouvelles choses tels ses dessins par exemple. C’est également lui faire confiance et le laisser effectuer des tâches seul, comme « un grand »: le laisser débarraser la table, payer à les courses en lui donnant de la monnaie, ect…
4. La confiance relationnelle
C’est souvent au moment de l’entrée à l’école ou bien des premières activités extra-scolaires, que l’enfant entre en contact avec de nouvelles personnes. Ces nouvelles relations influencent cette confiance relationnelle. Un enfant moqué, rejeté, humilié par ses frères et sœurs, bizuté ou racketé à l’école sera plus facilement en déficit de confiance relationnelle. Ce qui compte est que les parents invitent leurs enfants à parler ouvertement de leurs journées, de ce qu’ils ont ressenti lors de tel ou tel événement. C’est aussi l’occasion de développer l’empathie des enfants en les invitant à se mettre à la place d’un de leur camarade par exemple.
Souvent, on utilise la confiance en soi d’une manière interchangeable avec un autre concept qui est l’estime de soi, que l’on définira tel que le « jugement que l’on a de soi et que l’on porte sur soi ». L’estime de soi se rapporte à « l’être », à une valeur personnelle que l’on perçoit. Alors que la confiance en soi se rapporte au « faire », en ses capacités et ressources personnelles. Lorsque l’on manque d’estime de soi, on ne se sent pas digne, on a tendance à l’auto-critique négative. Lorsque l’on manque de confiance en soi, on doute de ses capacités, on craint d’échouer.
La confiance en soi peut évidemment se devélopper, quoi qu’il arrive, peu importe l’éducation des parents, même lorsque les fameuses étapes ci-dessus n’ont pas été respectées.
Elle peut se développer à l’âge adulte, mais cela ne vient pas tout seul. Pour ne pas être trop longue dans cet article, je ferai ultérieurement un article sur comment développer sa confiance en soi.
Dans cet article, je voulais simplement partager avec vous des vidéos (en anglais) que je trouve très inspirantes de personnes qui, malgré un parcours de vie difficile, on développer leur confiance en elles. Je les ai visionné à plusieurs reprises, j’espère qu’elles vous plairont également.
Et vous ? Est-ce que vous avez déjà visionné des vidéos qui vous ont inspiré ? N’hésitez pas à les partager en commentaires.
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